mardi 29 mai 2012

Le voyage

Le vol : Montée dans l’avion a 8h22. Un “petit” avion (A310), mais, grâce au supplément “Option Plus” nous avons pu choisir nos places à l’avance et ne sommes donc pas trop serrés. Les enfants se mettent illico aux fenêtres. Avec la fatigue emmagasinée de la quasi nuit blanche, notre vol de 7h30 se fait très très long. Les 2 films proposés ne sont pas terribles. J’arrive à dormir, et Mathilde sur moi aussi, une petite demi heure.


L’aéroport de Montréal : A la joie d’arriver, enfin, se mêle l’impatience due à la fatigue. Nous devons tout d’abord faire la queue, debout, pendant une quinzaine de minutes qui deviennent interminables, au poste de police.
 Nous sommes étonnés par la chaleur estivale qui règne. Nous avons nos lourds manteaux (pour alléger les valises) et sommes chargés de tous nos bagages à main. Mathieu, exténué de fatigue, craque, il n’en peut plus d’attendre ainsi debout, à faire du surplace. Quand vient notre tour, après avoir contrôlé nos passeports et rempli nos fiches de douane, le policier nous indique la marche à suivre pour récupérer nos bagages, puis passer au contrôle des douanes. (Un malentendu sur notre statut fait que le policier nous donne une mauvaise indication et que nous devrons revenir en arrière par la suite pour passer le contrôle d’immigration.)
Nous descendons un étage pour la réception des bagages. Mathieu, qui n’en peut toujours plus, s’allonge sur un banc pendant que nous récupérons nos 10 bagages et nos 3 chats (ils sont vivants et en bonne forme : grand soulagement !) Nous nous dirigeons ensuite vers le poste de douane, et là, c’est à nouveau l’attente dans la file. Nous commençons à désespérer en voyant que les douaniers fouillent chaque sac des gens qui nous précèdent (nous en avons 10 énormes !). Discussion entre une femme et une douanière : apparemment, la voyageuse a menti en cachant qu’elle possédait de la charcuterie, ce qui ne plait pas du tout à la douanière. La voyageuse est amenée à l’écart, elle aura une lourde amende. Idem pour un homme qui a amené un saucisson. Interdiction formelle de faire entrer sur le territoire canadien de la viande et des pommes, entre autre. Les pommes, car des insectes ne vivants pas au Canada peuvent déposer leurs œufs dedans, puis nuire à l’équilibre de la faune canadienne.
 Mathieu se traine. Mathilde, bien que fatiguée, supporte mieux l’attente car elle a dormi un peu dans l’avion. Nous arrivons enfin devant le douanier qui, en contrôlant nos passeports, nous explique que le policier s’est trompé et que nous devons remonter à l’étage passer au service de l’immigration avant de redescendre à nouveau à la douane. Il est vraiment désolé du malentendu, conseille que Léo reste au rez-de-chaussée avec tous les bagages pendant que nous faisons nos formalités d’immigration. L’agent nous escorte jusqu’à l’étage. Sa gentillesse fait que nous ne sommes même pas fâchés de l’erreur. La grande salle de l’immigration est déserte : une dizaine de guichets vides, dont 3 ouverts. Assis sur les sièges d’attente une seule personne. On nous fait quand même attendre un peu avant de nous appeler. L’agent ne semble pas satisfait des infos que lui revoit son ordinateur devant nos dossiers : elle nous demande donc d’aller nous assoir pour patienter… L’attente durera une quinzaine de minutes. L’agent nous remet nos passeports et nous apprend que Guillaume a un permis de travail fermé et ne peut donc travailler que chez son employeur actuel (alors que j’ai un permis ouvert et peut travailler où je veux). Guillaume est donc lié à son employeur : que se passe t-il si ce travail ne lui plait plus, ou si l’employeur rompt son contrat ? Un point important qui ne nous plait guère : on se renseignera une fois à Québec. L’autre homme qui attend aussi semble avoir plus de difficultés pour passer l’immigration : les agents le harcèlent de questions sur sa provenance, son statut au Canada, ect. son histoire ne semble pas nette, il restera dans la salle alors que nous redescendons enfin pour rejoindre Léo, les bagages et les chats.
 Nous retournons alors à la section douane. Là, heureusement, il n’y a plus de queue d’attente, nous passons donc de suite, et nous retrouvons devant le même douanier très gentil qui nous avait escorté jusqu’au 1er étage. Il nous fait payer la taxe vétérinaire pour les chats (2/3 moins cher qu’elle était mentionnée sur internet), nous pose des questions sur les aliments qu’on pourrait avoir dans nos bagages, et nous confisque les croquettes des chats (le soir même nous découvrirons dans nos bagages, un autre sac de croquettes que nous avions amené aussi). Il nous indique à quel endroit tout proche on peut en racheter d’autres et nous indique la sortie. Nous  nous réjouissons qu’il ne nous demande pas d’ouvrir nos bagages : nous étions persuadés de perdre une heure et plus à la vérification de tous nos sacs !! Chouette, chouette Sourire
A l'arrivée, une fois touts nos bagages récupérés

La route : Nous récupérons notre grande auto de location : Guillaume et Léo prennent beaucoup de peine à y faire entrer tout notre chargement. Nous démarrons enfin, tant bien que mal, sur notre chemin vers Québec. Après quelques arrêts pour faire quelques courses, achat d’une carte de téléphone, passage dans l’entreprise de Guillaume où on devait récupérer un véhicule mais qui est fermée car 16h passée, nous arrivons enfin, vers 19h (1h du matin heure française) dans notre nouvelle maison où Denyse, notre locatrice, et Jean Lou, son compagnon, nous accueillent très gentiment.
Ce jour là : levés à 4h du matin et couchés à 4h du matin (heures françaises)

2 commentaires:

  1. Bon, le plus dur est fait !!
    Bonne nuit de sommeil et continuez à nous tenir au courant, c'est super intéressant et ça occupe mes journées de boulot (Guillaume sait qu'ici on en a besoin :D)

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  2. La on est un peu débordé et fatigué, mais les nouvelles vont venir...

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